dimanche 17 mars 2013

Couleurs de base

Enfin, la peinture !

...mais juste le commencement.
On prend un gros pinceau, et on barbouille. Il s'agit d'appliquer à la figurine les teintes de base.
La peinture acrylique, une fois sèche, devient un peu transparente. C'est donc un exercice de répétition :  il faut surimposer des couches successives en jouant de leur transparence.

Par conséquent la première couche est très basique, avec des couleurs très franches. Elle ne le resteront pas longtemps.


jeudi 14 mars 2013

Masticage

Une fois la bête assemblée, les problèmes visibles se dévoilent : l'ajustement des différentes pièces est très perfectible, et laisse parfois de profondes crevasses.

Pas de quoi s'alarmer, tout maquettiste en a vu d'autres, et dispose d'une foultitude de produits divers pour combler ces vides, et même sculpter la matière rajoutée.


Ici j'ai utilisé du "green stuff", mais j'aurais pu tout autant utiliser du "tamya putty" (qui pue le solvant), de la résine "milliput", ou bien encore un autre bidule. Quel que soit le produit, il faut l'insérer dans les interstices au moyen d'ustensiles de sculpture, ce qui n'est pas évident.

Lorsque l'on est satisfait... un maquettiste n'est jamais satisfait. Donc, quand on a trop finassé, ou trop procrastiné, ou bien les deux, on se fait violence pour passer à l'étape d'après, qui consiste à recouvrir la figurine d'une sous-couche de peinture noire.


Pour ce faire on utilise une bombe de peinture qui pue elle aussi le solvant, par conséquent, il faut oeuvrer dehors, donc il faut attendre une belle journée sans pluie et sans vent, et à une température convenable (non pas pour le confort de l'artiste, mais pour le confort de la peinture. C'est chatouilleux ces machins-là).

samedi 2 mars 2013

Assemblage

Avant d'assembler la figurine, il faut la débarrasser de ses "carottes" de moulage.
Ces grosses excroissances sont faciles à scier, mais elles ne sont pas les seules stigmates du moulage : suivant la ligne de jonction des deux moitiés du moule, une trace parfois voyante subsiste. Il faut la poncer, tâche ingrate qui se révéler longue et fastidieuse.

 Nous voilà à l'étape de l'assemblage-collage. Plusieurs problèmes se révèlent ici :
1) colle et résine ne se marient pas très bien ;
2) cette figurine étant semi-professionnelle, ses parties ne s'alignent pas toujours parfaitement ;
3) vu la taille du bestiaux, il est nécessaire de rigidifier tout ça.

Pour ces trois problèmes, une seule et même solution : le tigeage.
Cela consiste à insérer des chevilles à la jonction des pièces. Ces chevilles ne sont tien plus que des bouts de trombones insérés dans des trous de moins d'un millimètre de diamètre.


Il suffit alors de tout coller ensemble, et voilà qu'apparaît le monstre.